[J’ai fini] Metal Gear Solid: Snake Eater
Voilà ! Ça faisait des lustres, voir plus, que je devais le faire, et c’est maintenant fait (enfin pas au moment où je tape ça, mais ça ne saurai tarder (en fait ça fait maintenant plusieurs mois que j’ai écris que ça n’allait pas tarder)) ! Mon avis sur MGS 3 est là. Cet article reflète mon avis personnel sur le jeu, et pour pouvoir l’exprimer entièrement j’ai besoin de spoiler. Vous voilà donc prévenu. Je re-préviendrais le moment venu dans l’article comme ça vous ne pourrez pas dire que je vous ai pourri la fin du jeu ou quoi que ce soit.
Pour cet article j’ai aussi refait la CSS de ce blog car elle partait en latte de partout (casimage : super hébergeur d’images qui les supprime et remplace par d’autres images bien pourri pour se faire de la pub…). Bref je ne me suis pas trop cassé les bonbons et j’ai eu la présence d’esprit d’uploader sur pix ce coup-ci. Si vous avez un avis là-dessus aussi, n’hésitez pas. Le graphisme et moi ça fait deux, donc je prends tous les conseils que l’on me donne.
Bref revenons en à nos moutons.
Troisième épisode de la série… Peut être celui que j’ai le moins apprécié la première fois que je l’ai fini. En revanche, les fois suivantes c’est celui qui m’a, et de loin, donné le plus d’émotion… Mais bon. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, et commençons par le commencement, à savoir : où est ce qu’on s’en était arrêté.
On reprend… Bien avant le commencement…
MGS 2 possède une fin assez « WTF ! » (comme le reste de la série à vrai dire, mais quand même… La fin du 2 bat des records). Et pour, comme à son habitude, déstabiliser tout le monde, Kojima a décidé de remonter aux origines de la série avec cet épisode, au lieu de proposer la suite direct des évènements du 2. Comme ça la fin du 2 reste toujours aussi mystérieuse. L’action prend donc place durant la guerre froide, avant même la naissance de Solid, Liquid et Solidus. Encore une fois, on n’incarnera évidemment pas Solid Snake… Mais on pourrait croire que c’est lui. Car si notre personnage a pour nom de code Naked Snake, il ressemble furieusement à Solid. Même voix, même visage, même style de combat. Bref tout. C’est donc avec ce nouveau Snake que l’on vivra l’aventure de ce MGS 3 qui quitte les milieux urbains pour aller jouer dehors.
Va jouer dehors au lieu de rester devant ta console !
Avant toute chose, il faut savoir que cet épisode reprend totalement le style des films James Bond, et c’est totalement assumé. On aura donc le droit à un scénario en deux temps : un premier temps assez cours, servant d’introduction, un générique, totalement dans la veine des James Bond sans les femmes nues, puis le corps du film/jeu. On aura même le droit à une Snake Girl à la plastique irréelle : Eve. Bref, bonjour Snake Bond.
Comme je l’ai dit plus haut, fini les milieux urbains. Naked Snake se retrouve dans la jungle. Un simple changement qui bouscule beaucoup de point de gameplay. Car qui dit seul dans la jungle dit tout d’abord survie. Le HUD se voit donc doté pour l’occasion d’une toute nouvelle barre : la barre de fatigue/endurance. Car vivre dans la boue, en compagnie de la faune et la flore local, ça creuse. Snake devra donc se nourrir avec ce qu’il trouvera. Que ce soit des rations, des nouilles instantanés (qu’il fait cuire sans eau… Ou alors il les mange crues) mais surtout tous les animaux que l’on croisera. Que ce soit des rats inoffensif, des crocodile et autres serpents qui seront parfois plus dangereux que les gardes ennemis. Cette nourriture nous permettra donc de régénérer cette barre de fatigue, ce qui aura pour effet sur le gameplay un Snake plus en forme et plus assuré dans ses gestes. Car en étant trop fatigué Snake visera mal et aura d’autres handicap qui peuvent réellement vous pénaliser dans les moments de stress (on retrouvera d’ailleurs ce concept dans le 4). Autre aspect de survie dans le soft : la guérison des blessures. Concept intéressant. Snake peut en effet souffrir de fractures et autres contusions qui ont pour effet de diminuer son endurance maximal, et de le fatiguer bien plus vite que la normal. Et pour éviter de trépasser de nos blessures il faut se soigner. On récupérera donc à travers tout le jeu différents items (compresses, attelles, etc.) pour guérir les bobos de tonton Snake. Fait amusant, à l’instar du temps de parole dans le codec, se soigner dans MGS3 ne prend pas de temps. On peut le faire à n’importe quel moment. Comment ? Le boss me fonce dessus avec son lance flamme ? Attend 30 secondes je dois me passer de la pommade ! L’embêtement de ce système c’est qu’il n’a en fait pas tellement d’impact sur le jeu. Dommage, car ça aurait pu être vraiment sympa. Mais peut-être que ce peu d’effet est volontaire pour que le joueur ne soit pas obligé de passer plus de temps à avancer qu’à se soigner… Qui sait ?
Le jeu est superbe pour son temps. Encore une fois la Kojima Team repousse les limites de la machine sur laquelle ils développent. Les musiques et l’ambiance sonore sont elles aussi au rendez-vous et ça ne rend que notre mission survie que plus intéressante. Bref techniquement c’est du tout bon. Mais j’ai envie de dire que c’est plutôt annexe tellement le jeu ne compte pas là-dessus.
Mais rappelons le : à la base Metal Gear est un jeu d’infiltration. La clé pour survivre est de rester caché. Malheureusement, dans les épisodes précédents c’était plus un jeu d’esquive de gardes qu’autre chose. Les murs étant idéal pour sortir d’un champ de vision, on n’a aucun mal à échapper à nos adversaires. Mais dans la jungle, aucun mur ne vous cachera. Il faudra donc miser sur le camouflage dans la nature. Pour cela vous avez un menu à votre disposition pour faire les choix de maquillage et d’habillage que vous souhaitez. Plus votre camouflage correspondra à votre environnement plus vous serez invisible aux yeux des gardes. Un système ingénieux qui peut vous couter cher si vous oubliez de vous changer assez fréquemment. Un système qui vous fait aussi utiliser au maximum les éléments que la nature vous fourni. Nature qui peut parfois se révéler traitresse. Car, pendant que vous attendez dans la boue qu’un soldat s’approche pour l’endormir, vous pouvez sans problème vous faire attaquer par un crocodile qui, non seulement n’est pas loin de vous arracher la jambe, mais qui en plus, révèle votre position… C’est pas super cool et en même temps c’est ce qui fait tout le charme du jeu.
Mais finissons en à propos du gameplay. On a toutes les bases des épisodes précédents avec quelques ajouts en exclu qui sont loin d’être de petits gadgets. Ils rajoutent de l’identité au jeu et le rendent vraiment unique au sein de la série.
Mais il n’y a pas que certains rajouts qui sont particulièrement bienvenue. Le point le plus décevant pour moi de MGS2 c’est tous les petits détails qui faisaient du 1 ce qu’il est (même si le 2 regorge de détails à la con, il n’y a pas d’élément que l’on retient au milieu de tout ça). A savoir des combats contre les boss dont on se souvient et certaines excentricités qui surprennent et plaisent (le changement de port de la manette, les écrans noirs…). Et dans MGS3 on retrouve cela. ATTENTION DEBUT DES SPOILS EN PUISSANCE. La première fois que j’ai joué au jeu, arrivé à the End je me suis arrêté. Surement pour aller prendre ma douche, manger, ou un truc du genre. Puis une chose en entrainant une autre, et n’étant pas à fond dans le jeu, les jours ont passé. Quand j’ai redémarré la console je n’ai pas compris pourquoi le jeu reprenait par une cinématique alors que je m’attendais à me farcir le vieux. Sans réfléchir, je me suis dit avoir chargé la mauvaise sauvegarde, je reset donc la console pour charger mon combat et me le faire ce vieux ! Mais re-belote. Là je me dis que je vais voir où cette cinématique se passe dans le jeu car ça m’intrigue. Et je découvre donc avec effarement que le vieux est mort de vieillesse en m’attendant. C’est peut-être la fois où un jeu vidéo m’a autant surpris. Un boss, mort parce qu’on a fait une grosse pause dans la partie. Je me souviens avoir rigolé aux larmes tellement ça m’avais fait marrer que les développeurs aient osé faire ça. Autre point que j’ai apprécié : le moment où Snake perd son œil. Ça peut paraitre totalement bête, mais le champ de vision légèrement réduit lorsque l’on regarde à la première personne, j’ai trouvé que c’était une riche idée. Facile à réaliser, mais tellement mieux pour l’immersion du joueur. Encore un autre point vraiment excellent : le passage avec the Sorrow. Mourir pour ensuite revivre… J’ai mis un certain temps à trouver la solution de ce boss imbattable ! Rien que pour ça ce MGS est mieux que son prédécesseur. Mais ce n’est pas la seule raison. Un des points forts de ce MGS c’est son scénario. Car là où le premier et le deuxième essayait de faire naitre des émotions chez le joueur sans pour autant y arriver (la mort de la soeur d’Otacon m’a autant touché que si elle avait été un robot), le trois réussi parfaitement sa mission… Mais pas du premier coup pour moi.
Car si, aujourd’hui, je ne dirais surement aucun mal du scénario de MGS3, à l’époque, lorsque j’y ai joué pour la première fois, je n’ai pas du tout, mais pas du tout accroché. J’errai dans la forêt en me dirigeant jusqu’à mon prochain objectif sans réellement saisir le pourquoi du comment. Je ne sais pas comment j’en suis venu à le finir, mais une chose est sûre : c’était vraiment une bonne idée de s’accrocher. Car si je n’ai pas aimé le déroulement du jeu, la fin… La fin… C’est simple : j’ai purement et simplement pleuré devant mon écran. Et cette fin m’a tellement bouleversé que j’ai recommencé le jeu juste derrière. Pour voir tout ce que j’avais manqué durant le jeu. Vous dire à quel point je n’avais rien suivi, je n’avais pas fait une seconde le parallèle entre Naked Snake et le futur Big Boss avant que le jeu me le dise. Pourtant, toute personne ayant fait la série devrait comprendre à un moment. Solid est le clone de Big Boss et on joue un mec qui lui ressemble comme deux goûtes d’eau, mais plus vieux… Hum… Mais non. Je n’ai pas percuté tellement j’étais à l’ouest. La première fois, pour une raison que j’ignore j’avais été totalement imperméable à tout le scénario. Mais la fois d’après. Rooo. L’histoire de The Boss. L’histoire de Big Boss. Non seulement elle m’a pris aux tripes, mais en plus c’est aussi un petit message de la Team Kojima aux joueurs que nous sommes : « Vous venez de vous battre pour faire gagner celui qui est le méchant plus tard. Mais en plus vous vous êtes battu contre un allié ! ». Un gros message pour nous dire que finalement quand on ne sait pas toute l’histoire, il est difficile de porter un jugement. Bon je m’arrête là, car la philo de comptoirs c’est pas mon truc. Mais je me souviens que ça m’avait retourné à un certain point de me rendre compte que le méchant de plus tard (Metal Gear 1 et 2, puis l’incarnation des idéaux des méchants pour la suite) n’était en fait pas totalement un pourri.
En conclusion je me souviens que si j’avais été un peu déçu par le fait que je n’allais pas connaitre la suite de MGS2 en jouant au 3, j’en suis finalement venu à remercier Kojima (par la pensée évidemment) d’avoir fait un épisode sur la genèse de Big Boss. D’autant plus que cet épisode est finalement loin d’être inutile au scénario, comme le révèle MGS4. Mais bon, ayant mis plus de neuf mois pour écrire cet article, je ne m’avance pas sur la date à laquelle j’écrirai sur le 4.
Tu peux enchainer avec Peace walker pour rester dans la Chrono.
j’aurai une psp je dirais oui… Mais acheter une console pour un jeu…
J’étais dans le même cas que toi, mais j’ai demandé à quelqu’un de me prêter sa psp. j’ai juste du acheter le jeu.
Pour moi le meilleur de la série. Un jeu parfait sur tout les plans, même si on sent la ps2 souffrir avec quelques ralentissements. Dire que j’ai presque pleuré sur la fin, devant la tombe.
Un chef-d’oeuvre qui ne doit pas être porté en 3D sur DS !
Peace Wakler prolonge magnifiquement la monté en puissance du « méchant » Big Boss, mais reste assez mauvais niveau scénario.
Pourquoi tu ne le veux pas sur 3DS ? Si l’adaptation est bonne je vois pas le problème… Ca me plairait moi si c’est réussi.
Très bel article.
Le scénario de peace walker est bon du moment que tu as envi de t’y investir contrairement aux autres épisodes où il t’est imposé. La lecture des cassettes permettent vraiment d’approfondir le scénario sans lourdeur.
Mouai, mais utiliser The Boss comme excuse pour refaire partir Snake en guerre, bof. Il sait parfaitement qu’elle est morte devant lui.
Mais sinon PW eclipse totalement Portable Ops, qui semble plus être une bêta de PW, faite en attendant que Kojima finisse MGS 4.
Pour la version 3DS, déjà que sur psp, ca manque de touche, alors sur une Gameboy…
La 3DS aura autant de touche que la PSP. Et un écran tactile en plus.
Ok sur ce coup je te suis, j’ai trouvé ça ridicule et encore plus l’engouement des gens qui disaient » Y’a une de ces révélations de malade dès les premières minutes ! ».
J’avais été très déçu de Snake Eater à sa sortie, les trailers promettaient beaucoup trop.
J’ai eu la grosse claque (gameplay et émotion) à la sortie de subsistence (que je recommande a tout le monde !)
L’histoire reste plus sobre quel celle de MGS 2, et un peu plus militaire patriotique aussi, il faut un temps pour ci faire.
Oui mais déjà sur PSP il ont enlevé des mouvements (déplacer les cadavres, ramper, vue FPS et d’autres trucs) parce qu’il manquait des touches à la console.
Une bonne utilisation de la croix multi-directionnelle et de l’écran tactile comblera amplement le manque de bouton. Ptètre un inventaire sur écran tactile…
Bel article, j’ai totalement adoré ce jeu, c’est tout simplement la meilleur aventure solo auquel j’ai put joué toute plate-forme confondue.
Ce qui me déçu dans celui c’est qu’il est trop bourrin j’ai trouvé, suffit de foncer dans le tas la plupart du temps et ça passe, y’a moins d’infiltration que dans le 2
Suffit de jouer en homme, european extrem + O alerte.
Mon probléme ca a été la caméra , autant dans le 2 c’était déja la misére mais le level design genre 90% de couloir ca rendait ca faisable , autant dans Snake Eater j’ai trouvé ca complétement rédhibitoire , c’est a croire que les développeurs ont tout fait pour choisir les pires angles de vue ! Pour y voir a + de 2 mètres devant faut appuyer a chaque fois sur la touche « vue FPS » qu’on peut pas maintenir en avancant bien sur !! Sérieux ca m’a complétement niké le jeu , j’ai laché l’affaire , pourtant j’adore l’univers et les cinématiques des MGS . Il parait que la version « Subsitence » corrige ce probléme avec une vue TPS passable , mais bon je l’ai payé 40 euros ca me fait chier de le racheter , a part si je le vois a moins de 10 euros et que j’ai le courage de ressortir la ps2 de mes cartons .
La caméra du MGS3S est extra, c’est devenu vraiment jouable.
Maintenant ça a moins de sens car le mode online (formidable époque) a fermé.
Mais il reste plein de bonus, comme les deux vieux Metal Gear.