Je fais « keskejveu » – TFGA #23

Pardon ? On est déjà le 20 août ? Décidément, le temps file et les TFGA se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce mois-ci tout particulièrement, Alex « impose » le thème « Réapproprie-toi le TFGA ». Je ne sais pas quelle idée il a derrière la tête exactement mais de mon côté, je vais faire « keskejveu » ! Voici donc cinq choses en rapport avec le jeu vidéo que j’aimerais partager avec vous. Y aura-t-il un lien entre elles… Qui sait ? A vous de remonter la piste !

Tout d’abord, si vous lisez ces lignes, vous allez me faire le plaisir de vous mettre de la musique dans les oreilles. Je vous propose ça car c’est en rapport direct avec mon premier point, mais vous pouvez mettre ce que vous voulez, tant que vous vous mettez bien.

C’est bon ? Alors en avant.

Fire Emblem Fates

fire emblem fates

J’aime la série Fire Emblem. Ceux qui me suivent sur Twitter le savent. Ceux qui suivent mes TFGA depuis un moment aussi. Il était donc évident que j’allais jouer à Fire Emblem Fates. En bon pigeon fan que je suis, j’ai évidemment investi dans la collector à 90 boules. Ouch. Pour un jeu qui tient sur une seule cartouche, ça picote un peu. Mais au diable l’avarice, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Ai-je aimé ce Fire Emblem ? Je pourrais en parler très longuement. Vraiment, en tant que fan de la série, j’ai été comblé. Je pense que cet épisode est le plus profond de toute la saga. Entre le nombre énorme de compétences, armes, objectifs, la nouvelle gestion des soutiens et duos… Oui ce Fire Emblem possède le gameplay le plus complexe et agréable à pratiquer de toute la série. Et ce ne sont pas les 184 heures de jeu pour finir les 3 scénarios en difficile/classique qui contrediront mes dires. D’ailleurs quand on fait le compte… ça fait moins de 50 centimes l’heure de jeu. Il n’en devient pas mon jeu le plus « rentable » mais est en bonne position. Suis-je donc vraiment un pigeon ? La question est posée, je vous laisse y répondre !

Keep Talking and Nobody Explodes

keep talking and nobody explodes

Souvent, je vous parle de jeux « multi canapé« . Ces jeux qui permettent de jouer à plusieurs sur une même télé. Idéal pour passer de bonnes soirées entre amis. Il y a un jeu qui m’a particulièrement plu il y a quelques mois. Ce jeu, les petits malins l’auront deviné, il s’agit de Keep talking and nobody explodes. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe, il est on ne peut plus simple. Un joueur fait face à son écran et a devant lui une bombe. Son but, la désamorcer. Mais rien ne lui indique la procédure à suivre. Son seul recourt : un partenaire qui, lui, peut consulter le manuel de désamorçage mais ne voit pas la bombe. Maintenant, si vous faites le lien entre ce principe et le titre du jeu, vous comprenez l’idée. Le joueur qui voit la bombe doit la décrire à son partenaire pour que ce dernier puisse lui dire comment la désamorcer. De ce principe simple découle un jeu quoi vous fera suer sang et eau, mais dans lequel vous progresserez à chaque partie. Bref, le jeu sera exigeant mais le sentiment d’accomplissement lors d’une réussite compensera largement le stress induit par la moindre partie. Attention tout de même à ceux tentant l’expérience avec leur conjoint : je ne serai pas responsable des scènes de ménage prises de bec petits accrochages joies immenses que vous apportera le jeu.

Les démons du MIDI

Les Demons du MIDI

J’ai commencé ce billet en vous invitant à écouter de la musique, maintenant il est temps de vous inviter à en découvrir.
Vous en conviendrez, la musique est une composante très importante des jeux vidéo. Petit à petit, l’espace de stockage augmentant, les morceaux sont passés d’une seule piste à des compositions joués par des orchestres symphoniques. Progressivement, les développeurs et compositeurs ont travaillé main dans la main pour que la musique s’adapte dynamiquement à la situation. Bref, les choses ont bien changé depuis les premiers micro-ordinateurs. Ce panorama de la musique de jeux vidéo, le podcast Les démons du MIDI vous propose de vous le faire (re)découvrir. Grâce à lui, j’ai découvert de nombreux morceaux qui m’ont donné envie de connaitre les jeux qui vont avec. Alors si vous aussi vous aimez le jeu vidéo, la musique et la musique de jeu vidéo, foncez écouter tous les épisodes. Grâce à Gautoz et Pipomantis, les animateurs, votre culture musicale vidéoludique ne sera jamais aussi imposante. Et une grosse culture vaut mieux… Bref ça vaux mieux !  Je peux vous assurer que vous ne regretterez pas le temps passé.

Les styles de joueurs

Aimer les jeux vidéo à notre époque, c’est loin de faire de vous quelqu’un d’unique. C’est un loisir populaire ce qui permet aux aficionados des loisirs électroniques de facilement trouver des gens avec qui échanger sur le sujet. Néanmoins, on vit notre passion chacun à notre manière. Je pense qu’il y a autant de styles de joueurs qu’il y a de joueurs. En quoi le gros fan de Candy Crush, qui a mis plusieurs dizaines d’euros dans le jeu, est-il moins un joueur que celui qui a toutes les consoles du moment ?
C’est justement cette diversité de genres qui m’intéresse ici. Qu’est ce qui fait que certains vont pouvoir jouer mille heures à WoW alors que certains se lasseront de n’importe quelle jeu en moins de dix heures ? Par exemple, je trouverai inenvisageable de jouer à Fire Emblem en mode phénix. De mon point de vue, Fire Emblem est synonyme de risque et de stress. Pour d’autre, ce risque et ce stress rendent le jeu désagréable, le mode phénix est donc le bienvenue pour qu’ils puissent se détendre en jouant. Certains voudront collectionner tous les jeux en boite, dans toutes les langues et sous blister si possible. D’autre se contenteront d’acheter un jeu dématérialisé par an et cela leur sera amplement suffisant.
Mais où est ce que je veux en venir avec ce paragraphe ? Je voulais juste vous rappeler que le JV et les internets ne devraient pas être un terrain d’affrontement pour nous mais plutôt un terreau fertile pour nouer de nouvelles connaissances et d’apprendre à s’ouvrir à des aspects de notre passion commune dont nous ne soupçonnions pas l’existence. Trop souvent, on surprend des gens juger que le jeu auquel joue leur voisin est forcément moins bien que leur jeu fétiche. Je trouve ça plus que dommage sachant que, et oui c’est la phrase la plus cliché du monde mais je m’en tape, même si on ne la vit pas de la même manière, on a tous la même passion !

Et à la fin…

The world is saved
But who cares!
We both know that that’s not what you came for.

Comment finir un TFGA aussi atypique que celui-ci ? Et bien en parlant de la fin bien sûr ! Ou plutôt des fins.
Pour commencer cet ultime paragraphe, je ne vous invite plus, mais vous oblige, à écouter The world is saved. Cette chanson est un hommage au jeu vidéo et aux joueurs et je la trouve juste parfaite.
Dans votre vie de joueur, vous souvenez-vous de ce moment où vous venez de finir un jeu ? Vous souvenez vous de ce mélange de joie et de mélancolie qui s’empare de vous lorsque le générique de fin défile devant vos yeux ? Finir un jeu, surtout s’il vous a demandé beaucoup de temps, est toujours un fameux moment.  Je ne saurais le décrire mieux que ne le fait The world is saved. Tout récemment encore, ce sentiment m’a envahi en finissant Fire Emblem. Après ces 180 heures, j’étais heureux d’avoir triomphé et en même temps triste de me dire que c’était fini. Mais d’un autre côté, en avoir vu le bout allait me permettre de passer à autre chose. Et c’est pour ce genre d’émotion je pense que les jeux vidéo me plaisent tellement. Car même si l’on ressent un certain vide à l’apparition du générique de fin, on sait que c’est aussi un nouveau départ dans un autre monde.
Dans cette période où l’industrie veut que l’on enchaîne les jeux sans jamais trop s’y arrêter, je ne saurait que trop vous conseiller de ré-essayer de vous lancer corps et âme dans un seul et unique jeu. Car une fois fini, vous comprendrez à quel point The world is saved est juste dans ses paroles.
Pour conclure sur le sujet, je vous montrerai ce que je considère comme étant le dernier plan de The Witcher 3, qui lui aussi est une parfaite illustration de ce sentiment de « fin de partie ».

The Witcher 3 Geralt
Vous voyez ce regard ? Il veut tout dire. « Merci d’avoir joué, maintenant tu peux éteindre le jeu, tu as fais ce qu’il fallait »

Comme chaque mois, je vous invite à faire un tour sur les autres TFGA. Ce mois-ci, plus que tout autre, chaque participation devrait être unique. Donc faites vous un kif, mettez la musique, et lisez.

Live long and prosper et soyez sages !

Alex Tiloa Band of Geeks Seilin
Aya Grim Coffee Quest Oncle Sam
Hibou Sweet Nanakie Julius Cinemax
Shayann Take This Game Ozsmoz Stéphane

8 thoughts on “Je fais « keskejveu » – TFGA #23

  1. Ton dernier point et ce sentiment de vide qui arrive quand on termine certains grands jeux. Evidemment, j’ai aussi The Witcher 3 en tête ! Et cette illustration est parfaite !

  2. Holala c’est du très lourd que tu nous proposes là Foine !

    Le petit jeu avec la bombe je ne connaissais paaaas du tout, mais punaise je vais essayer d’y penser pour essayer avec Madame, ça a l’air bien fendard quand même. Bon, sur la long terme je doute de l’efficacité mais c’est à tester ^^

    J’ai bien aimé ton « n°2 » également et la conclusion qui en découle : j’ai la même philosophie et tu le sais. C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’entend bien, même si tu apprécies cette chie…ce jeu vidéo un peu particulier qu’est Life is Strange, par exemple 😀

    Et enfin que dire de ton conseil également sur le fait de se donner corps et âme à un jeu, dans une période où tout le monde semble uniquement courir après LA nouveauté du moment (à comprendre, de la semaine ), pour aussitôt enchainer avec un autre titre …

    Excellent TFGA en tout cas, j’ai grave kiffé ma lecture 🙂

    1. Ravie que l’article t’ai plu !
      Tu va voir Keep Talking c’est juste une tuerie ! 🙂
      C’est vrai que Life Is Strange est un bel exemple que ce que le jeu vidéo peut produire comme jeu qui force le clivage. Moi j’ai kiffé le côté contemplatif de la bête, toi tu t’es endormi devant tellement ça te faisait chier ! 😀

  3. Je partage également le même avis que toi concernant les styles de joueurs. En ce moment je joue à League of Legends, mais je peux à tout moment changer pour jouer à des jeux en ligne sur http://www.prizee.com/ ou encore à Candy Crush Saga. Aujourd’hui, jouer aux jeux vidéo est quelque chose de courant et cela devrait servir à faire de nouvelles connaissances.

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