[J’ai fini] Mafia 2

Voilà un jeu que l’on m’a conseillé sur Twitter. À l’époque de sa sortie, je devais être à mes cours de poney aquatique : impossible de me rappeler pourquoi je ne m’y étais pas intéressé, alors même que j’avais aimé le premier.

Je me suis donc lancé dans Mafia 2 début 2016, soit plus de 5 ans après ça sortie. Et le moins que je puisse dire c’est que mon avis sur le deuxième opus de la saga de 2K est… Mitigé.

Le parrain, le jeu ?

Alors rangez tout de suite vos fourches car je sais qu’un jeu Le parrain existe bel et bien. Mais il est évident que Mafia 2 s’inspire/copie/rend hommage à cette grande saga du cinéma. Entre le héros qui s’appelle Vito, le grand conseil des familles, le sujet du trafic de drogue qui se retrouve au centre de l’intrigue… Bref Mafia 2 ne cache pas sa parenté, et c’est tant mieux ! L’ambiance du jeu est très bonne. Les émissions de radio, le comportement des gens, l’évolution des mœurs… Tout a l’air très juste. À sa place. Si Mafia 2 s’était inspiré du cinéma en souillant les œuvres originelles, on aurait eu un souci. Mais de ce côté, toutes les conditions sont réunies pour avoir affaire à un grand jeu de mafieux.

Fais moi mal, je m’endors.

Là où le bât blesse, c’est que Mafia 2 pêche par son contenu. Les missions se suivent et se ressemblent. Vous avez rendez-vous à un endroit. Comme vous êtes une bonne poire, vous y aller. Là-bas, une tâche ingrate que ne l’on confie qu’au sous-fifre – que vous êtes – vous attend. Malheureusement pour Vito – mais heureusement pour le joueur – rien ne se passe jamais comme prévu. Et vous vous retrouvez donc à devoir tirer sur tout le monde ou bien poursuivre un vilain méchant qui a voulu le pognon que vous aviez illégalement acquis.
Ce schéma se répétera inlassablement à quelques exception prêt pendant des missions d’infiltrations.

Je vous jure monsieur l'agent c'était pas moi ! J'étais au cinéma !
Je vous jure monsieur l’agent c’était pas moi ! J’étais au cinéma !

À partir de là, on pourrait espérer que Mafia 2 se rattrape sur son aspect open world en nous offrant moult activités répréhensible à effectuer. Je ne pourrais pas vous dire que ce n’est pas le cas, car je n’en sais rien et ce pour une bonne raison : je n’ai jamais eu envie de chercher des trucs à faire. De mon point de vue, rien dans Mafia 2 ne vous donne envie de sortir de la route de l’histoire. Je n’ai appris qu’à la fin du jeu que l’on pouvait braquer les magasins. Mais pourquoi faire ? Voler une voiture et la modifier ? Très peu pour moi. Se payer un nouveau costard ? Oui enfin bon… Je ne vois pas Vito comme une fashion victim. Ce qui fait de l’open world de Mafia 2 un des plus mauvais que je n’ai jamais vu. Certes, le fait de pouvoir se balader dans toute la ville donne de la cohérence. Ouvre des possibilités lors des courses poursuites, mais rien de plus. Bref c’est cruellement vide. Surtout après qu’on avoir joué à GTA V qui explose Mafia 2 sur cet aspect.

Tire moi – dans le dos – grand voyou.

Mais tout n’est quand même pas à jeter ! Si l’ambiance est au rendez-vous, les sensations lors des fusillades sont elles aussi excellentes ! Les décors volent en éclat juste ce qu’il faut et chaque fusillade vous donnera l’impression d’être Néo durant cette scène. Et je n’exagère pas, j’ai vraiment trouvé le rendu excellent ! Si je continue mon comparatif avec GTA V, cette fois ci Mafia 2 a nettement l’avantage. Alors peut-être n’ais-je pas assez retourné GTA dans tous les sens, mais j’ai vécu quelques gunfight quand même et elle ne m’ont pas du tout laissé la fabuleuse impression de celles de Mafia 2.

Pour conclure, je ferais un petit crochet par le scénario. Pendant une grande partie du jeu, j’ai cru faire face à un sans faute. L’histoire est intéressante, nous emmène dans pas mal de lieux et les situations sont diverses, même si elle finissent toutes par se résoudre à coup de pétoire. Bref l’histoire tien debout et se laisse suivre sans problème. J’ai surtout eu un problème avec la fin. Elle ne conclue rien. Au final, à la fin du jeu, on n’a aucune idée sur ce qui pourrait advenir de Vito. Les portes restent ouvertes. Vous aurez beau maugréer que certains films finissent aussi en nous laissant dans l’expectative, je vous répondrais que ce genre de film nous fait nous questionner. On a souvent le choix entre deux possibilités, toutes deux intéressantes. Ici rien. On ne sais juste pas ce que deviendra Vito sans pour autant que l’on puisse lui prévoir un avenir radieux ou pourri. Bref… Ça manque d’une conclusion. La dernière mission pourrait être suivi d’une autre sans aucun souci, et c’est bien là le problème. À croire que 2K avait prévu de faire la fin en même temps qu’ils rempliraient leur open world

Ouais ! Ça pète de partout !
Ouais ! Ça pète de partout !

3 thoughts on “[J’ai fini] Mafia 2

  1. Je devrais essayer ce jeu. On m’en a tellement parlé ! Ce n’est pas l’univers que je préfère, mais tu l’as très bien résumé. C’est dommage que ça ne se termine pas en beauté. As-tu joué à Mafia 3 ?

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