Oppoc : mode d’emploi pour avoir pareil à la maison.

Comme vous le savez, ce modeste site a été fait à l’aide de Drupal.

Et comme non seulement j’aime Drupal, mais aussi faire partager ce que je découvre, je me propose aujourd’hui de vous faire un topo sur tout ce que j’ai mis dans ce site pour qu’il soit ce qu’il est.

N.B : ceci n’est pas un tutoriel ou un quelconque « Drupal pour les nuls ». J’explique juste ce que j’ai utilisé pour faire ce site. Je n’explique pas comment utiliser les différents outils. Bien sûr, si vous avez des questions je suis disponible pour y répondre.

N.B 2 : Les images ont disparus au fur et à mesure des multiples migration de ce blog. Veuillez m’en excuser.

Drupal, c’est quoi ?

Commençons par le commencement, et expliquons les bases de Drupal. Personnellement, quand je l’ai découvert, on m’avait présenté Drupal comme un CMS puissant car il possède, de base, un module de taxonomie. Je n’expliquerai pas exactement ce que c’est, car pour tout vous avouer, je ne suis pas calé sur le sujet. Je sais juste qu’à l’aide de ce système se basant sur les mots, on peut créer un puissant système de trie du contenu. Une sorte de catégorisation du contenu en bien plus poussé. Mais ce n’est pas cela qui m’a fait choisir Drupal. Pour preuve : je n’utilise pas (encore) ce module.on si j’ai choisi d’utiliser Drupal pour ce site c’était avant tout par curiosité. Pour découvrir quelque chose de nouveau. Et Drupal a su me séduire assez rapidement. En effet, comme CMS, même sans prendre en compte la taxonomie, Drupal est vraiment sympathique. Un exemple simple de cela : il télécharge tout seul les traductions des modules que vous activez, si elle existe évidemment. Vous aurez donc, sans faire le moindre effort, un site dans la langue que vous souhaitez, à quelques exceptions près. De plus il utilise la librairie Javascript Jquery que j’affectionne tout particulièrement. Pour finir Drupal possède une communauté active et une équipe qui fait des mises à jour vraiment souvent. La version 7 du CMS est d’ailleurs sortie et vous pouvez vous lancer dès à présent dans l’aventure. Ce site tourne avec la version 6 mais je pense que je ne résisterai pas longtemps avant d’essayer de faire passer tout ça sur la version 7 (en plus j’ai de quoi m’aider). Bref passons au vif du sujet. Premier point avec Drupal : il est nécessaire de pouvoir naviguer efficacement dans l’administration.

Une administration claire et fluide, c’est rare.

Il faut savoir une chose à propos de Drupal. Il ne possède pas, à proprement parlé, de Back-office par défaut. La navigation pour administrer la bête se fait par le thème de votre site. Malheureusement cela ne convient pas toujours et certaines informations peuvent se perdre au sein d’un thème fait pour le front-office. Je vous conseille donc d’installer dès le départ le module Admin. Ce dernier ajoute en effet un menu d’administration à votre site dès que vous êtes connecté. Grâce à lui vous pouvez accéder à toute l’administration sans pour autant changer de page. Vous gagnerez donc un temps précieux à l’usage. Ensuite je vous recommande fortement l’installation du thème Rubik (qui dépend du thème Tao) pour la partie « administration » de votre site. Ce thème est clair sobre et vous ne pourrez pas vous perdre à l’intérieur. Bref, une fois que vous aurez fait cela, vous aurez un Drupal de choc, avec une administration claire qui vous permettra de vous y retrouver aisément. Maintenant passons aux indispensables.

Jamais sans ma View, non jamais.

S’il y a bien un module à installer avec Drupal, c’est Views. Ce module, bien qu’un peu complexe à appréhender (c’est d’ailleurs en regardant l’interface de views qu’on se dit qu’il est préférable d’avoir un thème spécifique à l’administration) , se révèle d’une efficacité redoutable. Il vous permet en effet de créer, via une interface graphique, vos propre requêtes SQL. Alors là vous me dites : « Ok… Mais ça sert à quoi ? ». Et bien vous n’avez jamais voulu faire le tri que vous souhaitiez dans vos articles ? Et par tri j’entends bien évidemment un tri dynamique ! A l’aide de Views, vous n’avez qu’à sélectionner vos critères, et il vous sortira la liste d’articles de vos rêves. Vous pouvez d’ailleurs influer sur de nombreux éléments pour afficher ce que vous souhaitez. C’est d’ailleurs grâce à Views que ce blog existe. Une simple petite requête me permet d’afficher dans l’ordre voulu tous les articles que je souhaite. C’est aussi Views qui génère le bloc d’archive. C’est aussi Views qui génère mon flux RSS. Bref Views génère et gère. Tout simplement.

À côté de ça il existe aussi Panel (qui dépend de la Chaos Tools Suite). Ce module vous permettra de mettre en forme comme vous le souhaitez vos pages, blocs ou noeuds. La page copain du site est d’ailleurs construite via un Panel-Noeud (entendez par là un panel remplace un noeud) qui regroupe une page et plusieurs blocs. Alors oui on peut avoir le même résultat en HTML, mais là on gagne pas mal de temps lors des mises à jour de la page. Bref avec ça plus les outils de bases proposés par Drupal, vous avez pas mal de possibilité. Mais il existe plein de petites possibilités qui ont aussi leur charme.

Les petits riens qui font un beau tout

La première de ces petites possibilités que je vais aborder est l’Agrégateur de flux. Inclus de base dans Drupal il vous permet, en entrant l’adresse d’un flux RSS d’en afficher le contenu. Simple et efficace, c’est lui qui gère les flux « No Frag » et « Dans la catégorie jeux finis » que vous voyez sur la droite. Mon prochain objectif est d’ailleurs de créer une extension pour ce module qui permettra, en renseignant le nom d’un profil twitter, d’avoir automatiquement les derniers tweets de la personne, via le flux RSS généré par twitter. Ça me permettra de me faire la main dans la création de module Drupal.

Ensuite parlons un peu de Facebook Connect. Je ne suis pas particulièrement fan de Facebook, mais j’ai vu une belle opportunité dans le fait de pouvoir créer un compte sur ce site via son compte Facebook. Cela permet une inscription rapide et facile. Ce qui me permet donc d’interdire les commentaires aux personnes qui ne sont pas inscrit (donc les robots), donc de me passer de capcha. Conclusion : c’est cool. Bref ce module, bien qu’un peu lourd à installer et à faire fonctionner (Facebook ne facilite rien) apporte un petit plus qui s’inscrit dans la tendance du moment. Et en plus grâce à l’application Facebook « On pointe puis on clique » j’ai le droit à toutes vos infos !

Ensuite j’ai intégré les Gravatar au site via Gravatar Integration. Car c’est peut-être sympa de pouvoir mettre sa photo de profil Facebook en avatar, mais ne pas utiliser Facebook aussi c’est bien !

Mais il ne faut pas oublier le référencement dans cette histoire ! Et vu que de belles URLs, ça n’a pas de prix, vous pourrez acquérir gratuitement Path ainsi que Pathauto qui, à eux deux, ré-écrirons vos URL, tout en vous laissant le contrôle, si jamais ça ne vous convient pas.

Pour finir je vous signalerais WYSIWYG. Sous ce nom on ne peut plus évocateur se cache un module de choix. Il vous permet en effet de choisir parmi une multitude de d’éditeur WISIWIG qu’il vous faudra télécharger (ils ne sont pas inclus dans le module car sinon son poids serait largement excessif). Une fois ceci fait, vous n’avez plus qu’à les configurer comme vous le souhaitez, pour l’usage que vous voulez en faire.

Voilà. Le tour d’horizon du Drupal de « On pointe puis on clique » est terminé.

Je n’ai évidemment pas tout dis. Mais avec ces quelques outils et un peu d’huile de coude, tout se passera très bien et vous aurez de multiples possibilités si vous tentez un jour d’utiliser Drupal (ce que je vous conseille, rien que pour tester et pas mourir bête).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.