[J’ai fini] Fire Emblem (Blazing Sword)
Premier sorti en Europe, Fire Emblem Blazing Sword s’appelle en fait chez nous sobrement Fire Emblem. Mais comment une telle série, née en 1990, a-t-elle pu mettre 14 ans pour arriver chez nous, avec son deuxième épisode Game Boy Advance qui plus est?
Et bien à vrai dire j’en sais rien, mais après l’avoir découvertes sur GBA, je regrette de ne pas avoir pu la découvrir avant. Car Fire Emblem est, pour moi, un des ténor du T-RPG (même si, je l’avoue, je ne suis pas non plus un expert du genre).
Mais qu’est ce qui démarque les Fire Emblem des autres T-RPG? Le point le plus important, c’est tout d’abord le fait que les personnages meurent. Alors, vous me direz, beaucoup de personnage peuvent mourir dans les jeux vidéos. Mais là, comme dans la vraie vie, quand un personnage meure, c’est à jamais. Et si on loupe quelque chose du scénario parce qu’un personnage qui devait participer à l’intrigue est mort, et bien tant pis pour vous! Rien que pour cela, Fire Emblem vos le coup. Car, ou on va regretter de louper certaine partie du scénario car on a perdu trop d’unité, ou on va passer des heures et des heures à faire en sorte que tout le monde survivent.
Autre point important, et qui fait l’identité de la série: le triangle des armes. Dans ce T-RPG, chaque unité pourra utiliser un type d’arme (parfois 2 voir même 3). De base, il s’agit, soit d’épées, soit de lances, soit de haches. Chacune de ces armes est plus efficace contre une des deux autres. À savoir que la hache bat la lance, la lance bat l’épée, et l’épée bat la hache (on notera aussi qu’il existe des armes possédant les effets inverses tel des lances « brise-hache »). Cet aspect tactique est on ne peut plus important, surtout au début du jeu, car l’influence des armes utilisés pourra sauver la vie de vos personnages. Alors, je vous rassure, il n’y a évidemment pas que ces trois types d’arme. On aura le droit aussi à 3 types de magie (marchant sur le même principe, mais moins influent que pour les armes blanches). Ajouter à ça des arcs, et rien que pour les armes on a largement assez de complexité.
Comme dans la plupart des T-RPG, chaque personnage possède une classe, chaque classe ayant ses propres particularités (caractéristiques, type d’arme possible). Et, là aussi, on a le choix. Entre des voleurs, des archers, des cavaliers, des soldats, des épéistes, des cavaliers pégase, des cavaliers wyverne… Et j’en passe. Chaque classe peut aller jusqu’au niveau 20. Arrivé à ce niveau, elle ne gagnera plus d’expérience. Pour continuer à progresser il lui faudra changer de classe. Là, les systèmes diffèrent en fonction du Fire Emblem auquel on joue. Ici (Blazing Sword), on se devra de posséder un objet pour pouvoir faire changer de classe notre unité, et ce dès le niveau 10, ou plus. Il est d’ailleurs déconseillé de faire évoluer une unité avant le niveau 20. Car, si l’unité gagne beaucoup en caractéristique lors de son changement de classe, elle loupe tous les points qu’elle aurait pu gagner lors de ses changements de niveau pendant sa première classe. Bref pour avoir les unités les plus puissantes possible, il faut galèrer pour les faire évoluer jusqu’au bout. Vous ne serez pas déçu du voyage quand votre unité sera niveau 20 de sa seconde classe.
Mais, voilà maintenant un bon moment que je vous parle de Fire Emblem en général, mais je n’ai presque pas eu un mot sur celui qui nous intéresse aujourd’hui.
Blazing Sword est le 7ème épisode de la série, mais garde quand même beaucoup de ces ancêtre. Mais alors, quels sont ses points forts? Tout d’abord, j’apprécie tout particulièrement le caractère design de cet épisode. La grande majorité des persos ont la classe (selon moi…) et c’est déjà pas mal. Après c’est sûr, il faut adhérer aux personnages stylés manga, mais si on aime ça, c’est du tout bon. Graphiquement, c’est de la GBA. On a donc un résultat équivalent à de la 16 bits au mieux de sa forme (enfin… Pour les souvenirs que j’ai en tout cas). On notera tout de même que les graphisme des personnages sur la carte sont plutôt génériques et grossier. Néanmoins, j’ai trouvé à l’époque (et encore aujourd’hui) les animations de combats très stylé. Alors, je sais que c’est un point noir de la série (ou en tout cas il me semble) mais moi, j’aime. Les animations on beaucoup de dynamisme et, avec les changements de classe, elles deviennent de plus en plus impressionnante.
Commun à tous les fire emblem, on retrouve ici les dialogues de soutien. Ces dialogues optionnels entre deux personnages a pour effet, si vous les activez et donc, augmentez le niveau de soutien entre ces deux personnages, d’augmenter leurs statistiques au combat s’ils sont l’un vers l’autre. On notera aussi qu’un niveau de soutien élevé modifie les épilogues des personnages concernés. Bref le soutien reste un atout de poids quand on fait le jeu en difficile. La difficulté! Parlons en! Si le jeu est loin d’être insurmontable pour un Fire Emblem (une série réputé, souvent à juste titre, difficile), en difficile ce ne sera tout de même pas une partie de plaisir et chacun de vos déplacements devront être mesurés à la case près pour être sur de votre coup.
En point faible du jeu on pourra tout de même prendre en compte l’histoire. Non pas qu’elle soit totalement dénuée d’intérêt, loin de là, mais elle ne vous fera ni fondre en larme, ni exploser de joie. En effet, ici on ne s’attache pas à l’histoire, mais plutôt à ses personnages que l’on a durement entraîné. Autre point négatif: la classe des voleurs qui est mal desservi. Non pas qu’elle soit peu forte, elle peut être redoutable, mais on n’obtient l‘objet pour ne faire évoluer que UN SEUL voleur, et cela vers la fin du jeu… Autant dire que votre pauvre voleur ne pourra jamais tuer (ou presque ^^) en un coup ses pauvres adversaires avec la capacité qu’il gagne en devenant assassin.
Mais là où Fire Emblem fait très fort, c’est que, malgré un scénario bateau, on attendra jusqu’à la fin des crédit de voir ce que son devenu chacun de nos hommes. Parfois on se rappellera avec tristesse, et parce qu’on nous le dit, que certain ont chu au combat, qu’on le veuille ou non. On sourira, ou non, en fonction de l’avenir de nos troupes, et parfois, on sera content de constater l’efficacité des dialogues de soutien. Et après, tellement on est frustré de ne pas avoir vu la fin de tout le monde, on recommence une partie, avec pour objectif de ne perdre aucun personnage, et là croyez-moi, vous allez en passer, du temps sur votre console.
J’adore la série, mais le meilleur système de soutient était dans le 4 je crois.
On pouvait rendre amoureux les persos de la première moitié du jeu pour jouer avec les gosses durant la seconde moitié du jeu. Ils héritaient alors des skills et bonus des parents.
On pouvait des trucs de porcs à base de coup lunaire, coup solaire et continue sur un perso avec +40 % de vie…
J’ai découvert les T-RPG il y a quelques mois avec le remake du premier Shining Force sur GBA, et j’avoue avoir bien accroché au concept.
Ton test me donne bien envie de tenter la série des Fire Emblem, je vais essayer de dégoter celui-là.
Je t’y invite fortement. Il est réputé et à juste titre. Le dernier sorti sur Wii est d’ailleurs bien dur et long (oui c’est fait exprès…)
Fire Emblem, les jeux qui m’ont fait acheter une GBA, une GC et une DS … et surement une Wii que je revendrais après l’avoir retourné 🙁
Peut être qu’avec un peu de chance tu pourra amortir mieux la wii avec un deuxième qu’il sortirais dessus… Mais rien est annoncé (enfin… Je crois)
d’ailleurs celui sortie sur DS l’année dernière est un remake du tout premier sortie au japon, il me semble
Fire Emblem est un must have dans sa catégorie.
Peu de tactical lui arrive à la cheville.
C’est bien ça, c’est le remake du 1. Par contre j’ai pas accroché aux persos digit’ qu’ils ont utilisé…