[J’ai fini] Fable 3
Fan de la série depuis la première heure, j’étais impatient et un peu inquiet à propos de ce troisième Fable. Pourquoi ? Tout simplement car cela ne fait que deux ans que le deuxième est sorti. Et deux ans, pour un jeu avec autant d’ambition, c’est un peu cours à mon gout. Et au final, mes craintes étaient justifiées.
Attention, ce qui suit dévoile presque entièrement le principe de la fin de Fable 3. Le découvrir avant l’heure nuit gravement, à mon humble avis, aux sentimentsque l’on exprimera face au jeu. Donc si vous comptez y jouer, ne lisez pas l’article (ou alors seulement les deux premiers paragraphes et le dernier… Bref ne lisez pas « Fable 3 c’est… »).
Fable, c’est quand même bien bon
Fable, qu’est-ce que c’est ? À la base, pour le premier, Peter Molyneux nous promettais un jeu durant lequel tous nos choix allait avoir une forte impacte sur notre environnement ou notre personnage. On parlait même, au tout début, d’avoir un personnage ayant un bras plus musclé que l’autre si l’on utilisait exclusivement ce bras. Bref on nous faisait rêver. évidemment le rêve n’est pas totalement devenu réalité. Mais le fait est que Fable est un bon jeu avec un gameplay et un univers bien à lui. Et les années ont permis aux deux d’évoluer. Le monde dans lequel on évolue (l’Albion) est en perpétuel évolution au fil des jeux et cela donne une très forte crédibilité à la saga. Le gameplay a pour origine un système se rapprochant de Dungeon Siege. C’est-à-dire que plus vous pratiquez un art, meilleur vous serez. Mais il a peu à peu évolué pour finalement oublier totalement ce principe dans ce Fable 3. Ici, vous collecterez tout bêtement les points d’expériences pour ensuite débloquer les capacités qui vous font plaisir. C’est d’ailleurs un petit défaut du jeu de mon point de vue : on ne récompense plus le joueur en fonction de sa manière de jouer. Ce n’est pas la fin du monde, mais je trouve le système de « plus tu fais ça, meilleur tu seras » vraiment valorisant.
Mais ne soyez pas inquiet. Ce Fable conserve tout de même le système de jeux du 2, à savoir un bouton par type de combat (corps à corps, distance et magie), qui reste très fluide et très agréable à jouer manette en main.
C’est bien jolie tout ça mais…
L’Albion est un très bel univers. Profond et merveilleux. Les paysages sont sublimes et j’ai apprécié courir sur les chemins accompagné de mon chien au couché/levé du soleil. Il y a une ambiance dans chaque lieu. De plus les musiques, et ce depuis le premier épisode, renforce la magie de ce continent. Bref dans l’Albion tout est bon ! Ci ce n’est deux choses ! La première c’est de nous avoir ressorti le même moteur graphique que le 2. La-dessus Lionhead n’a fait aucun effort, et même si le jeu dans son aspect visuel reste magique, on aurait préféré voir une nette amélioration graphique que ce rien du tout. La deuxième chose, et non des moindres, ce sont les lags. Oui vous avez bien lu : LES LAGS ! Quand je joue sur PC, si c’est justifié, je subis et accepte les lags. Une mauvaise connexion internet ou un ordinateur qui n’est plus tout jeune, ça arrive. Mais qu’un jeu console, qui a été développé pour cette console lag, j’ai envie de crier « remboursez ! ». D’autant plus que j’ai installé le jeu sur le disque dur de la XBOX dès sa première utilisation ! Le DVD ne me servait à rien ! Et pourtant le jeu se permet parfois de ralentir durant des moments vraiment gênant ! Non pas pendant les combats. Ou si c’est le cas ça ne m’a pas frappé. Mais par exemple pendant que l’on joue à Luth Hero (un des moyens pour gagner de l’argent dans le jeu). Tout se base sur la rapidité de réaction. Et quand le jeu lag un bon coup alors que vous en êtes à un multiplicateur de 11, vous avez envie de jetez manette et XBOX par la fenêtre, sans oublier de cracher sur une photo de Peter Molyneux. Bref un défaut technique impardonnable pour un jeu ayant de telles ambitions. Heureusement que le gameplay est au petits oignons et que l’aventure est prenante…
Fable 3 c’est…
Fable 3 c’est la suite du 2. Oui, c’est bête à dire mais le 2 n’utilisait pas réellement le scénario du 1. Le 1 servait plus de référence à une époque révolue de l’Albion. Ici vous êtes l’enfant cadet du héros du deuxième épisode. Le prince ou la princesse de l’Albion. Vous menez la vie paisible de tout prince qui se respecte, mais votre frère, le roi, mène le royaume d’une manière de plus en plus brutale. Un évènement tragique vous fera prendre conscience de sa folie et vous partirez donc en quête pour mener la rébellion qui se forme contre lui. Durant ce périple vous réveillerez vos pouvoir de héros et rencontrerez de nombreuse personnes pour vous aider dans votre putsch. Et c’est là que les choses deviennent intéressante. Car pour convaincre les gens de vous aider, vous vous devez de leur promettre des choses. Que ce soit l’amélioration globale de la qualité de vie des habitants ou bien tout simplement les laisser vivre en paix sans détruire leur habitat. Malheureusement, mais pour le bien du scénario, vous n’avez pas le choix. Vous devez faire ces promesses. Et c’est une fois devenu roi que vous comprendrez au combien il peut être difficile de faire certains choix. Car la force, et en même temps la faiblesse de Fable 3, c’est sa dernière partie. Quand vous êtes roi. Vous avez deux possibilités annoncées, mais quatre réelles options. Ou bien vous régnez d’une main de fer, voir pire, et vous sauvez les habitants de l’Albion d’une terrible menace en investissant toutes les économies faites dans une armée capable de sauver les habitants. Ou bien vous régnez d’une main de fer et vous vous mettez tous les bénéfices dans la poche (vous serez le roi de plus grand-chose à la fin.. Mais qu’est-ce que vous serez riches !). Sinon vous pouvez aussi aider les pauvres, tenir vos promesses, et être un roi bienveillant et aimé. Mais sans argent pour nourrir une armée les habitants mourront tous ou presque dans un an. Sinon, si vous êtes richissime avant même d’être roi, vous pourrez non seulement être aimé, adulé, bref tout, mais vous pourrez aussi sauver tout le monde. Ce principe de fin, je l’ai trouvé vraiment bien. Pour ma pars j’avais fait le jeu avec un personnage plutôt gentil. J’ai donc du lutter de toutes mes forces pour tenir mes promesses (que j’ai tenu) sans pour autant que le budget soit mis à feu et à sang (ce qui fut plutôt un échec). Au final, plus de 5 millions de personnes sur 6.5 dans l’Albion sont mortes au moment de la catastrophe. Je ne sais pas si les choix à faire sont aussi difficiles (la première fois que l’on fait le jeu bien sûr) quand on joue un personnage diabolique. Mais ce que je sais, c’est qu’en ayant la volonté de vouloir aider les misérables de l’Albion sans pour autant les condamner, les choix à faire sont cornéliens. Et on en viens à avoir envie de ne pas tenir ses promesses tellement le fait de ne pas les tenir pourrait nous rapporter de l’argent. Pour ma pars je n’ai pas fait que des choix « gentils ». J’ai transformé une maison qui abritait les sans abris en bordel, j’ai détruit des paysages magnifiques pour en faire des mines. Mais ça n’a eu pour conséquence que de combler le déficit créer par mes promesses tenues. Et je n’ai pu sauver que quelques habitants seulement à l’aide de ma fortune personnelle que j’ai donnée au royaume. Malheureusement durant cette phase de choix intenses il n’y a pas grand-chose à faire à côté. Et la phase, si vous ne faites rien d’autres que ce que l’on vous dit, se révèle extrêmement courte. C’est, par ailleurs, l’énorme point noir du jeu…
Rendez moi mes thunes…
La durée de vie est vraiment trop faible. Alors bien évidemment elle peut être rallongé par tout ce qu’on peut faire à côté de l’aventure. Mais l’aventure en elle-même est bien trop courte. Et 70 euros pour ça c’est une honte. Je ne peux pas vous dire le temps de jeu exactement, mais sans jouer tous les jours et uniquement le soir, en ayant acheté le jeu un mardi, je l’avais fini le samedi. Alors que j’ai pris mon temps et fait les quêtes optionnelles ! Bref quand on est à la fin du jeu on a l’impression de s’être fait arnaquer. Alors oui la replay value est grande, oui on a des tonnes de choses à faire dans le jeu à côté de l’aventure. Mais quand bien même ! J’en veux pour mon argent ! La première fois que l’on fait un jeu est tout le temps (ou presque) la meilleure ! Et la cette première fois est vraiment trop courte !
Qu’on soit clair : j’ai adoré le jeu, car c’est un bon jeu malgré les lags qui sont inexcusables. Mais j’attends d’un action-RPG une durée de vie respectable ! Ce n’est pas le cas ici et je me suis fait voler une trentaine d’euro sur les 70 déboursés. Je ne vous inciterais pas à attendre la sortie PC et à le pirater… Noooon… Jamais je n’écrirais ça ici. Par contre, je le pense très fort car je suis en colère de mettre fait voler par un jeu (c’était la deuxième fois dans la même semaine en plus : j’ai acheté la version collector des 25 ans de Mario… Shame on me). En revanche, si le jeu sur PC est nettement moins cher que celui sur 360 (ce qui sera surement le cas) l’investissement pourrai être rentable, Fable 3 étant un très bon jeu.
Un peu le même sentiment que toi, la dernière partie est une très très bonne idée mais dans les fait elle est mal utilisé (trop court, trop dirigiste …). Le jeux en lui même n’est pas mauvais mais j’étais déçu de le finir aussi vite.
Par contre moi j’ai réussi a sauver tout le monde tout en étant gentil, c’est surement la fin la plus longue et difficile a avoir (j’ai trimé pour rembourser la dette et mettre de l’argent de coté).
Tu as travaillé pour la rembourser ? Car j’ai eu l’impression que les possibilités d’emploi avait disparu dès le moment où l’on devient roi… Me serais-je fourvoyé ?
Oui j’ai travailler, les emplois ne disparaissent pas. J’ai aussi fait des quêtes annexe (bien qu’elle ne rapporte pas grand chose)… J’ai revendu tout l’équipement inutile etc … Au final je suis pauvre, mais adulé ^^ !
Damned ! Je n’avais pas vu les « bornes » luth hero dans Bowerstone donc je me suis dit que le roi avait pas le droit de travailler ! Va falloir que je me le refasse (l’avantage c’est que j’en ai pas pour longtemps…) !
Une mauvaise connexion internet : lag
Un ordinateur qui n’est plus tout jeune : frezze
De rien.