Drupal 7 : les nouveautés sympas
Comme promis, voici un article sur les différences notables entre Drupal 6 et 7. J’énoncerai tout d’abord les différents ajouts au coeur de Drupal, qui sont nombreux et importants. Ensuite je ferai un rapide rappel sur les modules indispensables de Drupal que j’avais précédemment présenté. Puis je clôturerai avec les différences que ces changements induisent pour Oppoc.
NB : Certaines des images présentes dans l’article sont en anglais, car je n’ai pas pris la peine d’installer le français pour la démo. Mais évidemment la traduction française pour Drupal 7 est disponible et à peu près complète.
NB 2 : Malheureusement les images ont disparu avec les multiples versions du site !
Une administration pratique c’est bien, quand elle est présente de base, c’est mieux.
Rappelez vous. Dans mon précédent billet sur Drupal et ses fonctionnalités, je mettais en exergue le fait que Drupal avait besoin de quelques modules et thèmes supplémentaires pour posséder un administrateur digne de ce nom. Et bien ce temps est révolu ! Drupal 7 possède une administration qui ne demandera aucun ajout pour être fonctionnelle, utile et lisible. Dorénavant, lorsque vous êtes connecté à votre site, un bandeau apparaît au-dessus de votre fenêtre de navigateur. Deux menus distinct apparaîtront dans ce bandeau. Le menu d’administration. Identique à celui de Drupal 6 (ou presque, car les menus sont un peu plus clair dans leur intitulé je trouve) vous ne serez pas perdu. En dessous de ce menu : les raccourcis. Ils portent d’ailleurs bien leur nom car vous pourrez mettre les raccourcis qui vous plaisent comme vous le souhaitez. Cela se révèle extrêmement pratique si vous voulez accéder régulièrement à des parties de l’administration assez basse de l’arborescence.
Bref avec ces ajouts, plus besoin du module Admin même s’il existe toujours pour Drupal 7 (si vous êtes nostalgique, vous pouvez toujours l’installer).
Autre modification importante, l’apport du thème Seven ainsi que le module Overlay. La combinaison de ces deux éléments apporte vraiment un plus pour l’administration. Car de son côté, Seven est un thème clair, sans fioriture et conçu pour l’administration de Drupal. Overlay quant à lui, permet l’affichage de l’administration non pas comme une fenêtre classique, mais comme une lightbox. Dès que vous accéderez à l’administration elle apparaitra donc par-dessus votre site via un peu d’ajax. Overlay affiche aussi certains menus sous forme d’onglet au-dessus de votre fenêtre qui permettent une navigation plus simple dans l’administration.
Bref vous l’aurez compris, Drupal se dote enfin d’un système d’administration de contenu opérationnel dès son installation.
CCK, ou l’histoire du module qui s’impose de lui même
L’un des ajouts majeurs de Drupal 7 s’appelle CCK. Avant, pour Drupal 6, CCK ne faisait pas partie du Core de Drupal. Mais les utilisateurs du CMS l’ont tellement utilisé qu’il était logique qu’il se retrouve intégré au Core. Mais tout d’abord : qu’est CCK ? Et bien déjà maintenant on l’appelle tout simplement Field. Un nom qui lui correspond bien. Car Field permet l’ajout de nouveau champ pour les différentes entrées de votre site web. Vous voulez que vos utilisateurs puissent indiquer leur genre de musique favori dans leur profil ? Ajouter un champ permettant de sélectionner le (ou les) genre(s) de leur choix. Vous voulez que vos contributeurs puissent indiquer un lien dans leurs articles pour indiquer l’article source (comme dans Sens Critique ou ici même) ? Ajoutez un champ lien pour leur permettre cela. Bref Field ajoute beaucoup de souplesse à votre contenu, car vous pouvez ajouter n’importe quelle propriété à n’importe quel élément de votre site. Vous n’êtes limité que par votre imagination (comme pour la taxonomie). Ci-contre, un petit aperçu de l’écran de gestion des champs pour Oppoc.
Mais pourquoi n’ai-je pas parlé de CCK dans mon article précédent si ce module est si performant ?
Et bien tout simplement parce que je ne l’utilisais pas. Non pas que je ne connaissais pas son existence, ou que je ne le trouvais pas utile, mais pour un site basique il n’a pas grande utilité, Drupal offrant assez de possibilité.
Les ajouts nécessaires et les petits manques
Les indispensables le sont toujours autant
J’ai déjà fait une description des modules qui me semblaient primordiaux pour fournir à Drupal une multitude de fonctionnalité intéressante. Et bien Views et Panel sont toujours présents. En revanche, contrairement à Field, ils ne sont pas présents dans le Core. Je ne reviendrais pas sur leurs fonctions, car j’ai déjà abordé ce sujet précédemment.
Les petits manque dû à la mise à jour
Malheureusement chaque mise à jour de CMS Open Source possède un inconvénient majeur : les modules développés par un tiers ne sont pas obligatoirement mis à jour. Il se peut donc que certains de vos modules préférés n’existent plus pour Drupal 7. C’est par exemple le cas de Facebook Connect, le module d’identification qu’Oppoc utilisait précédemment. Pour combler ce manque vous disposez maintenant de la possibilité de vous connecter avec votre OpenID (un module qui est intégré au core de Drupal). Heureusement énormément de développeurs ont pris le problème du changement de version à bras le corps et une grande partie des modules sont disponibles en version 7. Par exemple, pour Oppoc, vous pouvez toujours utiliser Gravatar Integration pour afficher sans souci votre avatar. Bref, Drupal 7 est une nette amélioration du 6, sans pour autant renier son fonctionnement de base. D’autant plus qu’il existe surement de multiples changements internes au code qui ne se voit pas, mais qui doivent bien évidemment améliorer les performances du CMS (du moins, je l’espère). Maintenant je n’ai plus qu’à me renseigner sur la création de module pour enfin pouvoir faire tout ce que je veux sur Drupal.
Pour finir : vous vous demandez peut-être ce que représente l’image dans l’entête de cet article vis-à-vis de Drupal 7. Et bien rien en fait ! il s’agit juste d’une image de Samorost 2, un des jeux créés par les développeurs de Machinarium. Le seul défaut de ces jeux étant d’être développé en flash. Mais ils sont tellement bons qu’on leur pardonne aisément.